0 0
Read Time:1 Minute, 55 Second

Non sans mal, la reprise de cours le 06 novembre dans le territoire de Beni ne reste pas sans laisser le remord au sein de cette population endeuillée par cette poursuite de massacre de civils dans cette partie de la RDC.
Alors que des enseignants avaient déjà durci leur mouvement de grève, des appels à la reprise des cours ont émaillés de partout. Pourtant dans une décision prise dans l’assemblée générale d’évaluation mercredi 1er novembre, ces professionnels de la craie avaient juré bec et ongles de rendre la tache difficile à cette équipe qui devrait venir de Kinshasa. Une arrivée désormais mise dans les oubliettes. Peut-on croire qu’à la proche de la campagne électorale, certains élus de la région ont manqué d’agenda pour ne pas se faire humilier devant leurs responsabilités ?
Commencé au lendemain de massacre de 27 civils parmi lesquels 3 élèves, au quartier Masosi à Oicha, cette grève, a perturbé le déroulement des activités scolaires. Consécutivement à cette situation, certains élèves finalistes de Oicha se sont sentis pénalisés en voyant leurs instituteurs camper sur leur décision en exigeant des résultats des enquêtes menées par les autorités militaires après ces tueries.
C’est par exemple Kavira Wasukundi Françoise inscrite en 4eme année des humanités pédagogiques à l’institut Mabalako qui regrette les journées perdues : “vraiment ces journées perdues nous ont pénalisé. Si l’on nous posait à l’examen d’État sur la matière qu’on devait étudier pendant ces jours, nous n’allons pas nous en sortir”.
Pour Paluku Silusawa Marc, cette grève est une interpellation au gouvernement congolais qui doit protéger son peuple : “D’après moi, cette grève avait un sens important car elle va interpeller les autorités compétentes enfin de bien nous sécuriser”, a-t-il lancé.
Et pour sa part, Justin Mbululi secrétaire permanent adjoint du Syndicat des enseignants du Congo en territoire de Beni : “les professionnels de la craie blanche ne jurent que pour la descente à Oicha, de la délégation gouvernementale pour s’imprégner de la situation avant toute relance des activités scolaires”, avait-t-il insisté.
Bien que certains parents comme quelques observateurs se sont réservés de tout commentaire, les autorités militaires et politico-administratives n’ont pas encore pris des dispositions en cas des manifestations improvisés du moins en cas du déploiement de cette délégation dans le territoire de Beni.
Jean Vosi Mbahingana

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %
Previous post Ituri : L’exploitation des minerais, un conflit majeur au centre d’un Dialogue social à Djugu
Next post Législatives du 20 décembre 2023 : Le candidat député national KAMANGO MUDIMBI Albert avec des ambitions salvatrices pour Beni résumées dans un projet de société en cinq doigts.