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 La tension est restée vive depuis tôt le matin de ce jeudi 1er juillet dans la Ville d’Uvira. Des jeunes en colères barricadent la route principale à plusieurs endroits. Cela fait suite à la découverte près de la mosquée de Kavinvira du corps d’un des enfants enlevés sur le chemin de l’école ce Lundi dernier. Des manifestants, en majorité des enfants ont emporté le corps de la victime à la morgue de l’hôpital général de référence d’Uvira. Déjà, des éléments FARDC et de la police sont déployés sur plusieurs endroits le long de l’artère principale pour tenter de calmer la situation.

Cette intervention des forces de sécurité a été mise à l’œuvre depuis la veuille pour déjouer un cas de justice populaire sur un présumé Kidnappeur intercepté par les habitants en pleine journée. Sauvé de justesse le bourreau a été acheminé dans le camps des FARDC à Rugenge. C’est ainsi que la tension est monté d’un cran occasionnant une altercation entre les deux parties. En voulant incendier le véhicule de la police, les militaires ont tiré des balles et une a atteint jeune manifestant qui est mort sur le champ. Les manifestants ont saccagé aussi une église et la maison d’un pasteur de la place cité par le présumé kidnappeur comme étant leur chef de bande.

Pourtant l’accompagnement régulier des enfants à l’aller comme au retour par des adultes est devenu l’une des mesures pour atténuer le risque.  Cette stratégie est la recommandation de l’ONG dénommée Ambassadeurs de la Paix. Dans une campagne de sensibilisation lancée au sein des écoles d’Uvira depuis mardi 28 juin, Mr Grégoire la PEZNZI Coordonnateur de cette organisation suggère aux enfants d’être extrêmement prudents. « Vous devez refuser tout appel des inconnus. Il faut crier au secours une fois saisis par des gens non identifiés par la famille et l’école » a-t-il insisté avant de demander aux agents de l’ordre à faire des tours dans les périphéries des écoles afin de dénicher les suspects. Une démarche partagée par le Commandant urbain de la police de cette partie Sud de la province.

Toutefois, le Colonel Gilbert SHERUSHAGO condamne le manque de collaboration des maisons de télécommunication dans les enquêtes. Selon lui, ces bandits utilisent des numéros téléphoniques censés être enregistrés par les maisons de réseaux téléphoniques.

Gaius SHABILEPA

 

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