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Plusieurs cas des violations des

Droits de l’homme ont été enregistrés au cours de cette année.

LES CAS DES VIOLS

 

Les premiers cas sont ceux des viols des femmes et filles perpétrés par les FARDC, les FDLR. D’autres ont été attribués à des présumés Nyatura.

C’est comme un cas signalé en date du jeudi 4 juin de cette année où une fillette  de 10 ans avait été violée à Rugari. Nos sources sur place ont indiqué que la fillette, élève de troisième primaire avait été violée par les Militaires FARDC lorsqu’elle rentrait puiser de l’eau non loin de son domicile.

Toujours les FARDC, basés dans la localité de Ntamugenga dans le groupement de Bweza, après la mutation du Colonel Jules (que faisait-il à l’époque de son affectation) au cours de ce mois, les filles et les femmes qui traversent le chemin de Ntamugenga –Kabaya les jours du marché, le jeudi, sont parfois violées par les FARDC basés sur ce tronçon en passant par Kazuba. Les témoignages  indiquent que, parmi les femmes victimes, certaines n’accèdent même pas aux soins appropriés et des médicaments, car les bourreaux (ou les familles ?????les enjoignent à ne rien dire après avoir été violées.

Toujours dans ce même registre, SIFA M., une femme d’une trentaine d’année habitant la localité de Rubare, dans le Groupement de Gisigari avait été violée le Samedi 16 mai 2015  par des présumés Nyatura à KANYESHONGO alors qu’elle récoltait les haricots dans son champ à Kanyeshongo.

Deux filles de Kamulima, une localité située à quelques Km de la cité de Kiwanja dans le Groupement de Bukoma, ont été violées à Kihali dans le groupement de Busanza par des présumés Nyatura le 31 mai 2015  quand ces dernières se rendaient aux champs chercher des provisions.

A Nyaruhange, dans le groupement de Binza une femme avait été violée par les FDRL. Nos sources avaient indiqué que cette femme était à son domicile dans une soirée. Ces malfrats l’ont enlevé dans sa maison avec son mari pour les conduire  vers une destination inconnue. Selon son mari, ces éléments FDRL lui avaient recommandé de rentrer chez lui avant de violer sa femme.

Dans la semaine du 28 avril 2015, elle était retournée chez elle étant déjà victime de viole. .

CAS DES TRACASSERIES ET TUERIES.

Des tracasseries et des meurtres commis par des militaires FARDC et la Police nommée LENI (Légion Nationale d’Intervention) on n’en parle pas dans le territoire de Rutshuru en chefferie de Bwisha.

Plusieurs cas de tracasserie sont enregistrés au jour le jour en Territoire de Rutshuru . Le 2 juillet dernier, aux environs des 18 heures, Aimable  SBOMANA GAFURA, acteur de la société civile, et activiste des droits humains dans le Groupement du Gisigari , a été  poignardé par un nommé BAHATI, commandant FARDC, officier supérieur d’une compagnie de 601ème régiment. Selon lui, ce dernier lui a poignardé quand il défendait une personne arrêtée arbitrairement à Rumangabo.

Dans ce même registre, entre mars et avril, des populations témoignent avoir  été victime de tracasserie et traitement dégradant, actes perpétrés par les militaires FARDC basés dans la localité de Bugina  dans le Groupement de Gisigari et qui tiennent un cachot dans leurs défenses.  Après avoir été mis au cachot, la libération était conditionnée par le paiement de 800 $. Une source a confié avoir vendu son champ pour être libéré seulement pour avoir refusé à un militaire de lui puiser de l’eau.  De nombreuses autres affirment avoir vendu des vaches des suites de tortures qu’ils ne pouvaient plus supporter dans le cachot.

En outre, ces militaires FADRC obligent les populations à leur  faire des champs, construire des tantes. Lorsqu’ils exécutent ces travaux forcés, il arrive souvent que ces militaires tapent sur ceux qui exécutent et les paysans sans raison après s’être drogués de chanvre et enivrés de boissons ravies aux femmes vendeuses qui errent chercher des clients. Même les enseignants, étudiants, élèves… ne sont pas épargnés.

Par ailleurs, les populations racontent que depuis l’installation de LENI (Légion Nationale d’Intervention), une unité spéciale de la police dans le Rutshuru, elles ont du mal à circuler le soir. Ceux qui sont surpris par sa patrouille sont roués de coups et dépouillés de tous leurs bien, arrêtés et obligés de payer 10$ pour être libérés.

Le 25 juin dernier, un habitant a trouvé la mort à la prison de Munzenze faute des soins appropriés après avoir été copieusement tabassé des policiers, selon un acteur de la société civile.  Un autre habitant de Fuko avait reçu de balles tirés par les policiers la nuit du 12 mai (en quelles circonstances ?). alors qu’il était sous perfusion au centre de santé Rutshuru, ces éléments sont passés l’y extraire pour l’emmener. On l’a retrouvé (où ?) gisant et sans vie le matin.

Cette situation provoque chez certains jeunes un souci d’autodéfense pour chercher à se venger contre ces cas à répétition de menaces, de tracasseries, tortures et tueries. Cela laisse cours à l’insécurité sous toutes ses formes dans le Rutshuru.

 

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